Chemin de Compostelle au départ de Condom

L’étape 5 : de condom à Arthez-de-Béarn

Vers les portes des Pyrénées

Depuis Condom, le Chemin s’élance à nouveau dans les douces collines du Gers, baignées de lumière. On quitte peu à peu la terre d’Armagnac, ses vignes et ses villages pittoresques, pour s’enfoncer vers l’ouest, là où les paysages s’élargissent et le souffle se fait plus profond.

Les étapes s’enchaînent entre Montréal-du-Gers, Eauze, Nogaro ou Aire-sur-l’Adour, dans une atmosphère d’authenticité et de simplicité. Ici, le Chemin se vit pleinement : les rencontres se multiplient, les repas se partagent, les liens se tissent dans la bienveillance et le rire.

Les horizons se transforment doucement. La terre devient plus rouge, les montagnes apparaissent au loin — promesse de renouveau et d’accomplissement. En approchant Arthez-de-Béarn, la silhouette des Pyrénées se dessine à l’horizon : un moment fort, symbole d’un cap franchi.

Cette portion du GR65 est une traversée de gratitude, une marche entre l’enracinement et l’élan. On sent que Compostelle approche, mais plus encore, on sent combien le voyage intérieur s’est déjà accompli.

Un passage vers la conscience du cœur

Entre Condom et Arthez-de-Béarn, le Chemin devient un espace d’intégration. C’est la période où les enseignements de la marche s’ancrent en soi, où le corps et l’esprit avancent désormais en harmonie.

C’est une semaine de reconnaissance et de gratitude, où l’on mesure tout le chemin parcouru — à l’extérieur comme à l’intérieur.

Et à l’horizon, les montagnes invitent déjà à poursuivre…